La pubalgie : l’intérêt de l’ostéopathie

 

ANATOMIE

 

Il s'agit d'un syndrome douloureux dans la zone pubienne correspondant à une souffrance soit des muscles adducteurs, soit d'une faiblesse abdominale ou encore d'une atteinte articulaire du pubis.

 

Il s'agit d'une douleur diffuse qui s'installe durant des semaines ou des mois, d'abord lors de la réalisation d'activités sportives et ensuite durant l'exécution des activités de la vie quotidienne.

 

La pubalgie est une maladie professionnelle qui touche principalement les footballeurs (50 % des cas), suivis par les coureurs de longues distances, les joueurs de rugby, les cyclistes et les haltérophiles.

 

Il s'agit d'une douleur diffuse qui s'installe durant des semaines ou des mois, d'abord lors de la réalisation d'activités sportives et ensuite durant l'exécution des activités de la vie quotidienne.

 

Elle découle le plus souvent de la répétition de gestes agressifs pour le carrefour pubien et notamment les shoots et les dribbles, d'une musculation abusive des abdominaux, d'une négligence des muscles abdominaux, une mauvaise récupération et l'insuffisance des étirements.

 

La pubalgie est due à :

- La laxité des ligaments pubiens.
- Au déséquilibre musculaire entre les adducteurs et le muscle droit de l’abdomen
- À un déficit de mobilité dans l'articulation coxo-fémorale et sacro-iliaque.
- À une augmentation des forces de cisaillement dans la symphyse pubienne.
- À une antéversion pelvienne (hyperlordose lombaire, etc.)

 

L’incidence de la pubalgie est plus importante chez les hommes, non pas en raison des différences morphologiques entre les sexes mais à cause des activités « traditionnellement » liées au sexe masculin.

 

 

 

Les facteurs déclencheurs du développement de la pubalgie généralement classés en deux grands groupes :

 

Factures intrinsèques:

-raccourcissement des membres inférieurs

-dysplasie de la hanche

-hyperlordose lombaire

-spondylose

-déficiences de la paroi abdominale

 

Facteurs extrinsèques:

-mauvaise qualité du terrain sportif (sol glissant ou lourd) 
-Surentraînement
-Mauvais programme d’entraînement
-Gestes techniques inadéquats
-Mauvais échauffement et retour au calme.

Signes cliniques

-Douleur de la face interne de la cuisse

- Uni ou bilatérale

- Déclenchée par des accélérations, des décélérations ou des frappes de balle.

- Chronique, mais parfois à début brutal...

 

Le traitement

Normes thérapeutiques :

Le traitement comporte surtout un repos sportif pendant 1 à 3 mois, notamment dans les formes symphysaires qui sont souvent rebelles, un traitement anti-inflammatoire non stéroïdien voire une infiltration. Le recours à la cryothérapie est également souvent utile.

 

Ces traitements classiques ne suffisent pas car ils ne traitent que la conséquence mais sans lever la cause d'apparition de cette pubalgie, d’où l’intérêt de l’ostéopathie.

 

 

QUAND VOIR UN OSTEOPATHE:

A titre curatif

Afin d’éviter le surmenage de ses muscles et de leurs insertions sur le bassin entrainant l’apparition de la pubalgie.

La pubalgie n'est donc que la fin d'un processus. Ne traiter que par méthode classique est soit voué à l'échec, soit source de récidives dés la reprise du sport.

 

Les causes mécaniques les plus souvent retrouvées sont des blocages des membres inférieurs, du bassin ou des lombaires.

Mais aussi la région sus pubienne (tensions cutanées mais aussi musculaires des différentes régions vésicales) ou sous-pubienne (de la région de la membrane obturatrice, aux muscles du plancher pelvien et au coccyx).

 

A titre préventif:

Avant même l'apparition de tels problèmes, le traitement ostéopathique permet donc de libérer les différents blocages, afin de redonner au corps une bonne mobilité.

 

Ce traitement préventif évite donc l'apparition de telles blessures ; tout sportif devrait raisonnablement être suivi en ostéopathie  au moins une à deux fois par an.

 

 

REMARQUES FINALES 


Le repos sportif est la condition indispensable à la guérison de la pubalgie.

Mieux vaut passer trois mois sans faire de sport pour pouvoir ensuite continuer à en faire sans passer par le bloc opératoire.

 

Une bonne pré-saison en tenant compte de ces exercices empêchera l’apparition de la pathologie, de même qu’un bon échauffement et un bon retour au calme.

 

EXERCICES POUVANT ETRE REALISES SEUL:

 

I Travail de la chaine antérieure

 

1. Travail des grands droits de l’abdomen :

Sur le dos, genoux fléchis, talons au sol, les pointes de pied ne dépassent pas la rotule pour éviter de solliciter le psoas.

 

Soulevez légèrement les épaules du sol.

 

10 secondes de contraction et 10 secondes de repos.

Renouvelez 10 fois.

 

2. Travail isométrique des obliques : 

Même position que précédemment.

Soulevez légèrement l’épaule en direction du genou opposé.

Travaillez les deux côtés.

 

10 secondes de contraction et 10 secondes de repos.

Renouvelez 10 fois

 

3. Travail isométrique des abducteurs : 

 

Jambes pliées. Pieds le plus proche possible des fesses. Pieds l’un contre l’autre. Les bras doivent encercler les genoux.

 

Le but est d’essayer d’ouvrir ses genoux, les coudes sont en opposition.

10 secondes de contraction et 10 secondes de repos.

Renouvelez 10 fois.

 

4. Travail des adducteurs : 

Jambes pliées. Pieds le plus proche possible des fesses.

Les genoux doivent se rapprocher, et essayer de déformer le ballon.

 

10 secondes de contraction douce et 10 secondes de repos.

Renouvelez 10 fois

 

II Travail de la chaîne postérieure :


1. Etirement des ischio-jambiers

POSITION DE DEPART : en fente avant avec le genou d’une jambe plié, l’autre touchant le sol

 

EXECUTION : on inspire, puis en expirant, mettre le poids du corps vers l’avant en reposant sa poitrine sur le genou plié. Puis faire glisser le genou au sol vers l’arrière et tendre la jambe en se mettant sur la pointe du pied

 

MAINTIENT : 60 sec et Réétirer 4 fois

 

PRECAUTION : contracter la sangle abdo et ne pas creuser les lombaires

 

 

2. Etirement des abdominaux : 

Les insertions basses des abdominaux doivent également être renforcées par cette position.

 

Allongé sur le dos sur un rouleau, les jambes tendues, les talons touchent le sol.

 

Bras le long du corps ou bien, mains derrière la nuque ou bras étirés.

 

Durée : de 3 à 5 minutes

 

3. Etirement des adducteurs et du quadriceps :

Une jambe tendue, une jambe placée en abduction (position de coureur de haies).

Le patient doit se tenir bien droit.

Réglez la tension des adducteurs en faisant reculer plus ou moins le genou sollicité.

Durée : de 2 à 3 minutes de chaque côté

 

4. Etirement du psoas : 

Étirement analytique. Le patient est debout à 30 cm d’un banc.

Son buste doit être tout le temps droit et ses bras placés le long du corps.

Il placera un pied sur le banc en fléchissant le genou du même côté.

La jambe au sol reste tendue de façon à sentir une tension sur la face antérieur de la cuisse et au niveau de l’iliopsoas.

 

À partir de cette position, le patient effectuera un léger mouvement de rotation interne avec la jambe du dessous et se penchera vers l'avant.

 

PRECAUTION : Contracter la sangle abdominale, éviter de creuser les lombaires

Durée : de 2 à 3 minutes pour chaque psoas.

 

 

 

5. Etirement du psoas 2 : 

Mettre la cuisse en arrière du tronc sans creuser les lombaires.

Asseyez-vous les fesses à l’extrême bord d’un lit.  Allongez-vous, un coussin sous la tête, les 2 genoux serrés contre votre poitrine et entourés de vos bras.

 

Etendez la jambe droite et laissez la pendre. Genou gauche contre votre poitrine (pour empêcher de creuser les lombaires). La jambe  pend dans le vide pour étirer le psoas

 

Restez dans cette position une quinzaine de secondes puis changez de jambe.

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