La migraine de l'enfant

Les adultes ne sont pas les seuls à avoir des migraines, les enfants peuvent également en être victimes.

Malheureusement, celles-ci ne sont pas toujours prises au sérieux et sont parfois mal diagnostiquées.

 

Lorsqu'un enfant se plaint de maux de tête et que, une demi-heure après, il est en train de jouer gaiement, les parents ont tendance à penser qu'il a fait du cinéma.

Or, pas du tout : la migraine de l'enfant dure souvent moins longtemps.

De plus, elle est très sensible au sommeil : "une simple sieste peut la faire passer alors que, chez l'adulte, on a perdu l'efficacité du sommeil".

 

L'autre difficulté à diagnostiquer la migraine chez l'enfant concerne les symptômes.

Alors que chez l'adulte, on établit un diagnostic de migraine uniquement en présence de maux de tête pulsatiles et unilatéraux, la migraine de l'enfant n'est pas toujours pulsatile et peut être bi-frontale.

Et puis, chez l'enfant très jeune, il y a bien sûr aussi la difficulté, voir l'impossiblité, à verbaliser et à expliquer les caractéristiques de la douleur qu'il ressent.

Néanmoins, certains signes doivent évoquer une migraine et amener à consulter : l'enfant vomit, son visage devient très pâle et ses yeux sont cernés.

 

Des migraines sans maux de tête ?

 

Un torticolis, des vertiges qui apparaissent soudainement ?

Votre enfant souffre peut être d'un équivalent migraineux. "Bien que ces pathologies ne soient pas caractérisées par une céphalée, elles apparaissent dans des familles de migraineux et chez des enfants qui, plus tard, seront migraineux.

 

Certaines personnes sont plus susceptibles de déveopper la maladie que d'autres. Environ 70 % des migraines seraient ainsi associées à un terrain familial.

C'est ce qui explique qu'il existe des familles de migraineux : le risque d'avoir un enfant migraineux, lorque les deux parents souffrent de migraine, atteint 60 % !

 

Les migraines chroniques en sont la forme la plus sévère. Heureusement rares (1,75 % des moins de 18 ans), elles se caractérisent par plus de 15 épisodes migraineux par mois et sont considérées par l'OMS comme l'une des vingt premières causes d'invalidité dans le monde.

 

Ces pathologies très douloureuses entraînent souvent les patients vers une escalade médicamenteuse. L'augmentation continue des prises et des doses d'antidouleur pour obtenir le même effet finit par engendrer des migraines résistantes à tous traitements. Des abus qui expliquent l'intérêt du corps médical pour les thérapies non médicamenteuses. 

 

Une des solutions serait la thérapie cognito-comportementale :

 

" L'éducation à la migraine consiste à apprendre aux parents et à l'enfant les mécanismes de la migraine et ses facteurs d'influence (sommeil, alimentation, etc.) afin de mieux comprendre et gérer sa prise en charge ", explique au figaro le docteur Luigi TITOMANIO, pédiatre et neurolgue à l'hôpital Robert-Debré (Paris).

 

" La thérapie cognito-comportementale va plus loin en mettant en place différentes techniques de gestion de la douleur comme l'hypnose, la relaxation, ou le rétrocontrôle (apprentissage de la relaxation musculaire), dans le but d'atténuer et prévenir les crises ", poursuit-il.

 

 

 

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