La migraine

C'est une céphalée (mal de tête) intermittente, touchant souvent la moitié du crâne, "pulsatile" (sensation de battements suivant ceux du coeur), parfois accompagnée de vomissements et de manifestations visuelles.

C'est une affection bénigne mais très fréquente.

 

Causes et facteurs de risque :

- Stress

- Alimentations

- Alcool

- Insomnie

- Bruit

- Jeûne

- Proximité des règles

- Hormones : - Prise de contraceptif qui provoque une recrudescence des cirses

                        - Migraine cataméniale : strictement mensuelle

 

Critères internationaux du diagnostic de migraine :

- Crises qui durent de 4h à 72h

- Douleur qui présente au moins 2 des caractérisques suivantes :

                        -  Prenant la moitié du crâne

                        -  Invalidante

                        -  Pulsatile

                        -  Aggravée par l'effort physique

 

- S'accompagne d'au moins 2 des signes suivants :

                        -  Photophobie : intolérance à la lumière

                        -  Phonophobie : intolérance au bruit

                        -  Nausée

                        -  Vomissements

 

- Survenue d'au moins 5 Crises qui répondent à ces critères

- On a une normalité absolue de tous les autres examens, et le principal examen est neurologique

 

On trouve différents types de migraine :

- Migraine ophtalmique (avec aura)

- Migraine commune (sans aura)

- Migraine accompagnée (= migraine basilaire)

 

 Migraine ophtalmique (avec aura) :

 

Chez 20 à 30 % des migraineux, la céphalée est précédée ou s'accompagne de ce qu'on appelle une aura (un trouble neurologique transitoire et réversible).

 

Dans la plupart des cas, il s'agit de troubles visuels tels que des scintillements devant les yeux ou des trous dans le champ de vision.

osteopathe mandelieu

Pour cette raison, on qualifie encore parfois ces maux de tête de migraine ophtalmique.

Mais des troubles sensitifs (fourmillements, engourdissement des mains ou de la face, etc.), voire des difficultés à s'exprimer, peuvent également apparaître.

 

Symptômes précédent une crise (prodrome)

- Troubles digestifs vagues et variables : ballonnements, constipation transitoire, diarrhée, difficulté occasionnelle à digérer, borborygmes inhabituels ...

- Modification de l'appétit : boulimie, inappétence,

- Modification de l'humeur : - Dépression, tristesse, fatigue, irritabilité                                  - Excitation, euphorie, capacité de travail accrue.

 

Lors d'une phase migraineuse : 

- On trouve des troubles visuels bilatéraux, avec :

                        -  Scotome scintillant : zone aveugle dans le champ visuel, bordée par une frange de points brillants dessinant une ligne brisée, au début proche du centre, s'étale progressivement en 10 à 30 minute)

                        -  Hémianopsie : perte de la moitié d'un champ visuel

- Puis une céphalalgie (survient après les troubles visuels) :

                        -  Unilatérale fronto-orbitaire

                        -  Biatérale fronto-orbitaire

                        -  Hémcrânie

 

Caratéristiques : 

- Cette céphalalgie est continue avec des paroxysmes

- Elle est aggravée par le bruit, la lumière, le mouvement,

- Avec nausées, vomissements, sensation de malaise ("impression que je vais mourir"),

- Vertiges,

- Sensation de tête qui va éclater

- Dure de 12 à 72h

 

En fin de crise, on se sent :

- Fatigué et "abrutis"

- Détendu et euphorique

- Un sommeil lourd et réparateur

 

 

Migraine commune (sans aura) :

 

C'est une migraine ophtalmique avec les mêmes prodromes, localisations de la céphalalgie, signes accompagnateurs, durée et fin.

MAIS il n'y a pas de SIGNES OCCULAIRES (pas d'aura, pas d'hémianopsie) et les crises sont :

- intermittentes (moins invalidantes),

- durent quelques heures,

- s'arrêtent et reprennent quelques heures plus tard avec un temps de latence.

 

Migraine accompagnée (= migraine basilaire)

 

C'est une migraine ophtalmique ou commune (donc avec ou sans signes occulaires) accompagnée de troubles neurologiques :

- Paresthésies d'un hémicorps. Elle peut faire penser à un AIT (accident ischémique transitoire*) mais il n'y a pas de perte de mémoire ni de perte de force transitoire,

- Paresthésies bilatérales (surtout des membres supérieurs),

- Aphasie : perte totale ou partielle de la capacité à s'exprimer,

- Troubles somato-gnosiques : troubles cognitifs du schéma corporel (perte de repère au niveau de l'espace-temps et du schéma corporel --> ex : lorsqu'on se cogne).

Pourquoi a-t'on mal ?

 

On est souvent migraineux de père en fils ou de mère en fille.

"La génétique fait que le cerveau de certaines personnes est programmés pour être migraineux.

Néanmoins, la migraine est une maladie à seuil : elle ne se déclenchera que lorsque certains facteurs environnementaux sont présents ou qu'ils ont dépassé un certain seuil de tolérance."

 

La présence de ces facteurs déclenchants va stimuler une zone particulière du cerveau, appelée hypothalamus qui, à son tour, va augmenter l'activité de l'un de deux nerfs trijumeaux (celui de gauche ou celui de droite).

 

S'ensuit alors une libération de substances chimiques (appelées neurotransmetteurs) qui induisent la vasodilatation de vaisseaux alimentant les méninges (les membranes qui protègent le cerveau).

C'est cette vasodilation qui est probablement en partie responsable du caractère douloureux et pulsatile de la migraine.

 

Comment la prévenir ?

 

Une bonne hygiène de vie :

C'est l'un des meilleurs moyens de limiter les crises.

"Dans la mesure du possible, il faut se coucher et manger à heure régulière, bien s'hydrater, limiter sa cosommation d'alcool, etc".

 

Pas d'évitement systématique d'aliment :

Certains migraineux constatent que leurs crises sont provoquées par certains aliments : chocolat, banane, aliments gras, restaurant asiatique, etc.

 

Ils mettent alors en place une stratégie d'évitement de ces aliments.

Mais, ces migraines alimentaires sont rares.

"Souvent, c'est une modification plus globale qui entre en jeu : les personnes vont certes manger un aliment particulier mais dans un contexte inhabituel.

C'est le week-end, elles vont aller au restaurant, se coucher tard, boire de l'alcool, ce qui va concourir au déclenchement de la crise."

 

Les stratégies d'évitement sont donc la plupart du temps inutiles et peuvent même parfois être contre-productives.

De telles démarches risquent en effet de rendre petit à petit plus sensible à tout changement, même minime.

Adopter une meilleur hygiène de vie s'avère être la réelle stratégie.

 

 

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AIT* : Un accident ischémique transitoire (AIT) est un accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique à la suite duquel la circulation sanguine est rapidement rétablie et dont les symptômes disparaissent dans les 24h.

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