Il s'agit du banal mal de tête que chacun a déjà éprouvé sans retrouver de cause identifiable.
La douleur est diffuse dans toute la tête et on a l'impression que celle-ci est compressée, comme prise dans un étau.
Durée des céphalées : de 30 minutes à 7 jours
- bilatérale
- constrictive (sensation de "casque")
- douleur de légère à modérée : on peut exercer une activité normale
- non aggravée par le mouvement
Symptômes associés : légère intolérance à la lumière et au bruit
L'examen neurologique est normal.
Le trajet de la douleur des céphalées myotensives va de l'arrière vers l'avant.
Bien que très commune, la céphalée de tension est le parent pauvre de la recherche.
Si bien que, pour l'expliquer, on ne dispose pas de certitudes.
La première concerne les céphalées de tension ponctuelle.
"Comme elles sont majoritairement provoquées par le stress, on pense que celui-ci déclenche des tensions au niveau des muscle péri-crâniens. Et que ce sont ces tensions qui induisent les maux de tête".
Lorsque les céphalées de tension sont récurrentes.
"On pense qu'elles sont dues à un mauvais fonctionnement des systèmes de contrôle de la douleur, comme c'est le cas dans d'autres maladies chroniques, la fibromyalgie, par exemple".
Voici une vidéo expliquant l'apparition des céphalées de tension :
En adoptant des stratégies antistress, comme la pratique de la relaxation, du yoga, d'une activité physique, etc.
Pour qu'on en tire vraiment des bénéfices, ces activités doivent être effectuées régulièrement.
Idéalement, au moins une fois par semaine.
Tels que l'ibuprofène ou le paracétamol, sont assez efficaces contre la céphalée de tension.
Néanmois, lorsque les céphalées de tension sont récurrentes, il y a un vrai risque de surconsommation de médicaments.
Au point que ceux-ci peuvent, à leur tour entraîner des maux de tête.
De ce fait, nous préférons conseiller d'éviter au maximum d'y avoir recours.
C'est l'une des stratégies les plus efficaces pour faire passer le mal de tête, en particulier chez l'enfant : on pratique une activité qui nous plait pour distraire notre attention de la douleur.
Elles diminuent les tensions musculaire et le stress.
Elles sont aussi souveraines contres ces céphalées.
Ils présentent aussi une certaine efficacité contre les céphalées de tension.
Toutefois : "la caféine peut réduire la douleur mais, si on en absorbe déjà beaucoup, ça ne marche pas et induit un cercle vicieux : on aura besoin de caféine pour ne pas avoir mal à la tête et, pour se soigner, on devra se sevrer de caféine.
Sans compter que l'excès de caféine n'est pas non plus sans conséquence sur l'excitabilité".